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La politique RSE, un levier d’engagement pour les collaborateurs ?

Forêt

Nous avons pu observer dans nos précédents articles que la Responsabilité Sociale des Entreprise (RSE) et l’engagement au travail sont intimement liés. Pour autant, ce n’est pas toujours évident de les faire coexister. Nous vous proposons maintenant de réfléchir concrètement à sa mise en œuvre. Quels sont les différents aspects sensibles de la mise en place des démarches RSE en entreprise ? Quels sont les principes à respecter pour assurer son effet positif sur la mobilisation des équipes ?

Les points clés de la réussite 

Pour assurer la réussite d’une démarche RSE, la première condition est d’intégrer l’ensemble des collaborateurs dès son démarrage. En effet, cette démarche ne doit pas être subie individuellement mais construite collectivement. La mise en place de la démarche doit être participative. L’adhésion complète des décideurs comme l’implication totale des salariés sont les conditions de sa réussite. 

La transversalité de la démarche RSE vient transformer l’ensemble du fonctionnement de l’entreprise. Il est important de questionner les salariés sur les aspects qui touchent leurs missions et tâches quotidiennes. En les faisant participer à la définition de la démarche par le choix des objectifs, des actions à mettre en place, des indicateurs de résultats, l’entreprise assure non seulement leur adhésion mais la réussite du projet. 

Les écueils à éviter 

Malgré ces principes qui semblent découler du bon sens, certaines entreprises ne réussissent pourtant pas leur démarche. Il est nécessaire de prévenir certains risques majeurs. Le principal est naturellement la sincérité de l’engagement des entreprises dans leur démarche. 

Par exemple, le kit Zéro Déchet offert à l’arrivée d’un collaborateur, avec un sac en toile, un mug et une paire de couverts réutilisables ne fera sens que si la démarche est globale.

Deux difficultés peuvent se présenter avec ce type d’action. D’abord, ne pas faire l’unanimité en interne si aucun collaborateur n’a été consulté pour valider le besoin, ou en tout cas, l’intérêt. Ensuite, si le kit existe, il doit s’intégrer dans une culture d’entreprise cohérente. Dans cet exemple : espace à disposition pour la vaisselle, compatibilité avec machine à café et plus largement ; le respect du tri des déchets, la réduction des impressions en papier et des flyers, la diminution des dépenses énergétiques, etc…

Si le « greenwashing » s’avère redoutable pour l’image extérieure, il l’est encore plus en interne. La démarche RSE des entreprises ne doit surtout pas se limiter à la simple déclaration d’intention. Les salariés seront intraitables sur la cohérence entre les paroles et les actes. Ils sont encore mieux placés que le grand public pour juger de la réalité de la démarche et de ses progrès. Pour cette raison, la mise en place d’une politique RSE doit pouvoir s’appuyer sur une complète transparence permettant aux salariés d’accéder aux preuves d’améliorations sociales et environnementales de leurs organisations. 

La démarche RSE est aussi une question d’équilibre. Comme nous le disions au début de notre série, elle repose sur trois piliers complémentaires et interdépendants. L’intégration de chacun de ses piliers dans la démarche doit être équilibrée. Il ne faut pas donner plus d’importance à l’un qu’à l’autre. Par exemple, ce serait une erreur de s’attacher uniquement aux améliorations environnementales sans prendre en compte les conditions sociales du travail, ou encore de mettre en œuvre divers progrès sociaux sans aborder la question du partage économique. Les efforts des différents acteurs de la démarche doivent aussi être équitables à tous les niveaux de l’organisation. Ce risque de déséquilibre peut s’avérer très dangereux dans l’interprétation de la démarche et ainsi limiter ses effets positifs pour les salariés.

Quand elle est bien menée, la démarche RSE est un modèle vertueux pour les entreprises, qui a autant d’effets favorables sur leur écosystème que sur leur organisation interne. Elle représente autant d’initiatives à encourager pour développer harmonieusement la performance des organisations. Espérons qu’elle devienne la norme de demain, pour des entreprises qui mobilisent davantage leurs collaborateurs autour d’améliorations sociétales majeures. 

Chez Optimize, c’est un sujet qui nous tient à cœur. Nous pouvons vous accompagner à renforcer votre démarche RSE afin qu’elle devienne un véritable levier de motivation pour vos équipes.

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